Ce sont différentes dimensions dans lesquelles l’Univers existe et se manifeste.
Ce sont : le physique, l’émotionnel (appelé astral), le mental, l’intuitionnel, et le monadique. Après, l’anupádaka et l’ádi.
À travers des véhicules ou « corps » qui ont la même longueur d’onde : dans le plan physique, un corps de matière physique; dans le mental, un de matière mentale; et ainsi de suite.
Il y a un motif didactique car cette interprétation est plus simple à comprendre.
Múladhára correspond au yama-niyama; swádhistána, au ásana; manipura, au pránáyáma; anáhata au pratyahára, vishuddha, au dhárána; ájña au dhyána et sahásrara, au samádhi.
Le Múladhára est le siège de la kundaliní ; swádhistána correspond au corps physique dense; manipura au corps énergétique; anáhata à l’émotionnel, vishuddha, mental; áñja, intuitionnel et sahásrara, monadique.
Le plan physique correspond à l’inconscient ; le plan émotionnel, au subconscient ; le mental au conscient ; l’intuition au super-conscient; et le monadique (samádhi), à l’hyper-conscient.
Le Vêdánta utilisera beaucoup le terme átman et peu le terme púrusha pour désigner le Self. Le Sámkhya utilisera beaucoup le terme púrusha et peu le terme átman pour désigner la même chose. Quand un auteur utilise les deux termes sans distinction, cela signifie qu’il ne suit aucun courant, mélange tout et qu’il est sûrement occidental.
Selon le Vêdanta, l’Átman conserve à peine trois attributs : sat, chit, ánanda. Selon le Sámkhya, le púrusha n’a pas d’attribut.