Le ÔM est le symbole universel du Yôga et de l’hindouisme pour toutes les Écoles, pour toutes les époques et pour tout le monde. Voici son tracé idéal :
Toutes les écoles utilisent le Ômkara, qui est le tracé de la syllabe ÔM. C’est le même, mais il n’est pas identique, car chacune adopte un dessin spécifique qui la distingue et établit des relations dans l’inconscient collectif avec les forces des Ancêtres de sa lignée. Il n’est pas éthique d’utiliser le tracé d’une autre École.
Certainement pas. C’est considéré comme un grand manque d’identification et de loyauté avec la sienne.
l y a une forme idéale et une infinité de styles basés, généralement, sur la calligraphie de chaque fondateur d’École.
Il existe plusieurs formes correctes et puissantes de prononcer le Pránava, en accord avec les effets souhaités. Sept d’entre elles sont étudiées dans le programme de ce cours.
Le ÔM est le son de l’univers. Son origine est très ancienne. Il existe une façon de l’écrire en caractères dêvanàgari, rectiligne. Cependant, celle que l’on adopte dans le Yôga et dans d’autres philosophies, curviligne, est beaucoup plus ancienne et trouve probablement ses origines dans des cultures pré-aryennes.
Une grande partie de la force du symbole et du mantra ÔM provient de zones très profondes de l’inconscient collectif, enregistrées depuis la plus distante antiquité et renforcées au cours de milliers d’années d’utilisation et de culte.
Non. Seulement ceux qui ont été initiés au ÔM et autorisés à l’incorporer dans leur signature par le Maître vivant le plus ancien de cette lignée.
Certains courants utilisent éventuellement le ÔM au début d’une carte, d’autres à la fin de celle-ci en bas de page. Certains yôgins le place au dessus de la signature, d’autres en dessous de celle-ci. Toutefois, seul le SwáSthya utilise le ÔM incorporé à la signature, devant le nom. Aujourd’hui il y a des personnes qui copient ce procédé sans faire partie du SwáSthya, car ils trouvent cela joli, mais ce n’est pas une attitude correcte.
Il y a une manière particulière de tracer le ÔM qui est seulement enseignée de bouche à oreille par ceux qui détiennent le grade de Maître et qui sont autorisés par leur Superviseur respectif. Celui qui a reçu l’initiation peut reconnaître un autre qui l’a reçue tout comme il peut reconnaître également ceux qui utilisent le ÔM incorrectement devant la signature : il suffit d’observer la façon dont ils tracent le Ômkára.